Interview – Lily Berg

Alors pour démarrer, on va faire dans la normalité.

En attendant la fin” est ton premier ouvrage, à quel moment tu t’es dit “Je me lance” ? Est-ce qu’il y a eu un déclencheur particulier qui t’as fait sauter le pas ?

Alors celle-ci est complexe ! En fait, j’ai commencé à écrire vers mes 15 ans, j’avais lu un livre qui m’avait énormément plu et ça m’avait donné envie de me lancer dedans, c’était surtout pour m’occuper à ce moment-là. Mais « en attendant la fin » a été comme une évidence si je puis dire ! En fait, j’étais jury du prix du roman des étudiants organisé par France Culture et Télérama, et je suis tombée amoureuse de la plume et du maniement de l’un des auteurs participants : Antoine Wauters. J’ai donc eu la chance de le rencontrer et d’échanger avec lui, il a d’ailleurs signé son livre en me disant « au plaisir de te lire un jour ».

À ce moment-là, j’avais commencé les premiers pages de mon roman, et ces quelques mots ont su me redonner la motivation d’écrire ! J’y pensais nuit et jour, c’était un peu mon échappatoire, ma manière à moi de mettre des mots sur des maux que l’on ne peut exprimer à voix haute. En attendant la fin a d’abord été écrit pour moi-même, et j’ai été ravie de voir qu’il pouvait faire écho à d’autres personnes.

Ta nouvelle “En attendant la fin” touche deux styles très différents en très peu de pages, on est d’un côté sur un thriller presque science-fiction à la Stephen King puis on bascule sur le côté psychologique. Est-ce que c’était un simple exercice (très bien réussi je dois dire) pour t’essayer sur ces deux styles ? Ou Est-ce que c’est ce qu’on va retrouver ce mélange de genre dans tes prochains livres ?

Ce qui est amusant, c’est que mon père est un grand fan de Stephen King, c’est un peu lui qui m’a donné le goût des romans SF et policier, ma mère, quant à elle, est psychologue et m’a permis d’avoir ce côté plus profond. Mais, si j’ai écrit ce livre comme ça c’était surtout parce que le sujet était trop dur à aborder sans passer par un aspect plus « fantastique ». Ça m’a permis de faire comprendre certaines choses sans avoir à les dire vraiment. Et, pour répondre à la deuxième question, oui, on peut absolument s’attendre à des mélanges similaires dans les prochains, j’aime bien les rebondissements et je considère avoir réussi quand on me dit que la fin était inattendue et a permis de donner un sens à tout le reste du roman !

Évidemment, la question essentielle ! Es-tu en train d’écrire en ce moment ? Est-ce qu’il y a un projet en cours ?

La réponse est oui ! Même si le rythme est plus dur à tenir puisque je suis actuellement en stage à Montréal, mais mon deuxième ouvrage est en cours. Je ne peux pas en dévoiler plus pour le moment, mais ce second a déjà un titre : « Quelques minutes avant minuit ».

As-tu d’autres passions que l’écriture ?

Oh oui, même si l’écriture reste ma plus belle passion, j’ai aussi commencé, il y a un peu plus d’un an le piano. J’ai appris de façon autodidacte avec des tutoriels sur YouTube et me suis acheté mon premier piano en mars 2022. Je reste dans des domaines artistiques en tout cas haha, mais le piano et l’écriture son mes deux hobbies.

Et pour finir !
Si tu étais coincé sur une île déserte avec un seul livre, quel livre serait-ce et pourquoi ?

Si je devais être sur une île avec un seul livre, ce serait sans doute « le musée des contradictions » d’Antoine Wauters, mon écrivain préféré ! C’est un recueil de nouvelles qui poussent à réfléchir, écrit avec une plume sans égale, je pourrai le relire à l’infini !

Un grand merci à elle pour avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions !

Le 15/05/2023

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