Interview – Magali Collet

Vous écrivez des poèmes et des chroniques depuis de nombreuses années, mais… Quand on lit un vos derniers livres avec autant de « violence », on a juste envie de vous demander : Pourquoi ?? Comment est-ce que vous arrivez à passer avant tant d’aisance du poème de tels thrillers psychologiques et machiavéliques ?

Je crois que j’écris simplement ce que j’ai envie d’écrire au moment et de la façon dont j’ai envie de l’écrire.

Il ne faut pas croire que la poésie, c’est écrire uniquement sur l’amour et la nature. Il est possible d’écrire des choses d’une extrême violence aussi. J’ai parfois l’impression qu’écrire de la poésie est bien plus difficile qu’écrire un roman, car on ajoute de la contrainte (métrique, versification…).

En plus de l’écriture, vous êtes également passionnée de musique. Ici aussi vous êtes capable de faire de grands écarts ? Du genre, passer de Chopin à Metallica ?

Je risque de me faire huer, mais je n’ai jamais vraiment aimé le rock. Je suis plus de la génération funk, rap US, Rn’B, ou jazz New Orleans. Je peux donc passer de Chopin ou Bach à Mickaël Jackson ou Billie Holiday.

Certaines musiques me parlent plus que d’autres, qu’elles soient baroques ou du XXIe siècle. J’aime beaucoup la musique caribéenne aussi, et la musique latine.

Vous jonglez avec plusieurs univers, chant, musique, poésie romans noirs, dans quoi êtes-vous le plus à l’aise ? Dans quel domaine les idées vous viennent naturellement ?

Je n’ai pas un domaine dans lequel je me sente plus à l’aise qu’un autre. Je fais les choses que j’aime. Lorsqu’elles me lassent, j’arrête. Je ne m’oblige à rien. J’ai des périodes poésie, d’autres, musique classique et d’autres d’écritures. Le jour où je n’aurai plus envie d’écrire, j’arrêterai.

Et pour finir !

Si vous étiez coincé sur une île déserte avec un seul livre, quel livre serait-ce et pourquoi ?

Ce serait le Comte de Monte Cristo. Ce livre a été une claque pour moi. Il y a tout ce que j’aime : de l’aventure, une intrigue, du suspens. Et comme c’est un pavé, je pourrais le lire d’une traite, sur mon île, sans craindre d’être dérangée.

Merci pour ces questions ! 

Un grand merci à elle pour avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions !

Le 27/04/2023

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