« Le morpho bleu » de Jean-Louis Roujean

 » Avril 2031. Quand le corps nu et congelé de Michelle Coltrane est découvert au petit matin à Springfield dans l’État de l’Illinois, l’inspecteur Azor Streyes est bien loin de se douter qu’il a mis le doigt dans un engrenage infernal. Finalement, six corps nus congelés de jeunes femmes vont jalonner la mythique route 66, de Chicago à Los Angeles. Leur point commun ? Un papillon morpho bleu tatoué dans leur cou.
Azor Streyes sera amené à enquêter à travers les Etats-Unis, entraînant le lecteur dans ses découvertes. Un puzzle complexe sur fond d’amours sulfureuses, d’amitiés complexes et de complots familiaux. Des enjeux financiers, artistiques, politiques et scientifiques sont au cœur de cette énigme singulière qui aborde les premiers effets du réchauffement climatique.
Lorsque la mer aura largement grignoté nos côtes et que l’espace habitable sera considérablement réduit, à quoi ressemblera le monde de demain ?
Un début de réponse à vous glacer le sang … même en Floride ! « 


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Alors pour rentrer directement dans le vif du sujet, on est sur un livre où je n’ai pas du tout accroché. À aucun moment je n’ai réussi à rentrer correctement dans l’histoire, ce qui à n’en pas douter, m’a certainement fait rater certains passages ou explications qui auraient pu me faire comprendre certaines choses. 

C ’est dommage, car pour un premier roman, je dois dire que le style d’écriture et la plume de l’auteur sont juste remarquables ! Se lancer sur un thriller qui aborde des aspects environnementaux et climatiques, c’est osé. J’ai rarement vu un tel niveau de complexité et une écriture si bien posée sur un premier essai. Sur ce point on ne peut qu’être impressionné, certains éléments sont très bien pensés, on tombe presque dans l’ésotérisme à la Dan Brown à certains moments. Les descriptions scientifiques, l’explication sur le magnétisme par exemple, sont très bien vulgarisées, je pense en partie grâce au passif professionnel de l’auteur. 

Le fait de basculer d’un récit a la troisième personne à un récit à la première personne rapidement est autant dérangeant qu’appréciable ! Certaines répliques que l’enquêteur se fait à lui-même (ou à nous lecteur) sont plutôt bien trouvées, ces petits apartés sont très sympas.  

Malheureusement, les points positifs s’arrêtent ici pour ma part et pour moi un des gros points noirs de ce livre est la multitude de personnages. C’est bien simple au bout de 20 pages, je ne savais déjà plus du tout qui était qui ! On doit bien avoir 20 à 25 personnages dans ce livre, c’est ingérable et indigeste. 

L’histoire étant déjà très complexe, on se retrouve en plus à gérer une vingtaine de personnages du début à la fin. Il y a d’ailleurs tellement de personnage que même l’auteur se fait prendre au piège ! Un dialogue vers la fin du livre commence avec une “Cindy” et le personnage qui répond remercie une “Helen” ! 

L’histoire, même si elle est bien pensée à la base, se retrouve tachées de coïncidence un peu trop grosses (comme retrouver comme par hasard un suspect dans un bar…) et de zones totalement inutile comme par exemple passer un chapitre complet sur une partie de pêche avec l’enquêteur, tout ça pour ne rien apporter à l’histoire, personnellement, je m’en serais passé. 

On nous annonce noir sur blanc au 2/3 du livre le(s) nom(s) du/des tueur(s)…..

! SPOIL !
  • Et pour moi c’est totalement inconcevable. Avoir 6 victimes et un groupe de 6 tueurs, vu la personnification des meurtres c’est vraiment dommage de s’être lancé sur cette conclusion. Des corps cryogénisés dans une position fœtale avec un visage sculpté, c’est quelque chose de tellement fort que je ne vois pas comment les esprits de 6 personnes auraient pu s’accorder là-dessus, bien qu’e toutes ne soient pas impliquées aux mêmes points dans les meurtres, pour moi ça ne colle pas.

S’en suis 1/3 du livre où on va combler certaines zones d’ombres mais était-ce réellement judicieux de suivre un tel cheminement ? Je n’en suis vraiment pas certains, la dernière partie du livre est longue… Très longue, car au final elle n’apporte que très peu d’intérêt. 

D’autant plus qu’on perd en cours de chemin certains aspects qui auraient pu être intéressants. Je pense par exemple à la fameuse route 66 qui aurait pu avoir une place beaucoup plus importante. 

Surtout qu’en finalité l’inspecteur résout plus ou moins une enquête, mais sans aucune preuve, rien, nada. Il n’a que des suppositions et sa parole contre celle d’une dizaine de personnes influentes, c’est un peu tiré par les cheveux. 

Cet inspecteur qui d’ailleurs prend l’avion une quinzaine de fois au bas mot dans le livre… Pour un “thriller écologique” j’ai trouvé ça étrange, à moins que ça ne soit voulu par l’auteur mais dans ce cas, je n’ai pas vraiment saisi la subtilité du message. 

La fin du livre ? Je ne pourrais malheureusement pas en parler ou l’expliquer tout simplement car je n’y ai absolument rien compris ! Alors comme je n’ai pas réussi à me plonger réellement dans ce livre, je suis certainement passé à côté de certains éléments clé, mais alors cette fin reste un mystère pour moi.  

Pour finir, je dirais que ce livre peut certainement plaire à beaucoup de personnes mais il ne me correspondait pas tout simplement.

Service presse effectué via le site SimPlement.pro


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