« Nadia Doucet est devenue riche et célèbre en écrivant l’histoire de Cendrine, la fille du crématorium.
Son livre ne laisse personne indifférent ; il éveille même en elle des passions malsaines et dangereuses.
Elle sort tout juste d’une relation toxique, néanmoins son ex, un policier, refuse de la laisser partir. Elle n’est plus en sécurité nulle part.
Hantée par la mort de Cendrine, la journaliste est confrontée à des phénomènes surnaturels effrayants. Tant bien que mal, la jeune femme cherche à se défaire de l’emprise de forces invisibles qui veulent la guider vers un lieu mythique tiré de ses cauchemars les plus macabres…
Découvrez l’histoire troublante de Nadia, journaliste spécialisée dans les récits de tueurs en série, marquée à jamais par sa rencontre avec Cendrine, l’héroïne du Conte Interdit Cendrillon. »
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On est ici sur le spin-off de Cendrillon, un conte interdit que j’avais adoré. On va donc voir tout de suite si ce livre est à la hauteur de la comparaison !
Le premier chapitre est une petite introduction, une petite remise en condition.
Et puis… Fini l’introduction, dès le deuxième chapitre, on s’en prend tout simplement plein la gueule. Violence, sexe, gore, trash tout ça s’enchaîne en même temps que les chapitres. Aucun doute, on est bien dans l’univers des contes interdits !
Ce livre nous permet d’en apprendre un peu plus sur le personnage de Cendrine, “héroïne” de Cendrillon, qui prend une tout autre dimension. Et surtout, ça confirme ma conclusion sur Cendrillon dans laquelle je disais que le côté imaginaire pouvait très bien être interprété par la folie du personnage. C’est avoué à demi-mot ici.
Bien entendu, on va retrouver le même côté fantastique dans cette histoire, alors si vous n’avez pas aimé les souris de Cendrine, vous n’aimerez pas ce livre, que ce soit clair.
Ce côté fantastique, justement, est très présent mais emmené d’une telle façon qu’il fait plus référence à de la démence ou des hallucinations. Du moins, dans la première partie du livre, parce qu’après ça part totalement en cacahuète ! L’auteur va nous emmener à l’origine des souris et j’avoue m’être laissé porté pendant la lecture, mais clairement, je ne m’attendais pas à ça et je suis assez mitigé concernant la fin, j’ai moyennement accroché.
Heureusement que le personnage de Nadia est là pour porter ce livre, car il est vrai très bien écrit. J’ai vraiment bien aimé ce personnage que j’ai trouvé assez charismatique, à tel point que les autres en seraient presque anecdotiques. Bon… Vous me direz que vu dans l’état dans lequel finissent la majorité des personnages de ce livre… Anecdotique ou pas… Ça ne fait pas grande différence !
La toute fin du livre pourra faire penser vaguement à Hansel et Gretel avec ces deux enfants assez…Torturés… Mais si vous voulez savoir pourquoi, il faudra lire le livre.
On retrouve également la petite fille aux allumettes, décidément, j’adore ce fil rouge. On la retrouve dans quasiment tous les livres, c’est un véritable tour de force de la part de tous ces auteurs.
Je dirais donc que “Nadia, la journaliste déchue” reste un très bon livre et qu’il mérite largement d’être dans l’univers des contes interdits. Simon Rousseau déçoit rarement avec ces livres et il le montre encore ici !
Merci à ADA et Tredaniel pour ce SP !
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Je ne me suis toujours pas lancée dans Les contes interdits mais plusieurs titres me font vraiment envie dont celui-ci que je ne connaissais pas !