« Un cadre prometteur dans une boîte de jeu vidéo en quête d’émotions après une rupture brutale. Un patron puissant qui entraîne son employé dans les recoins les plus pervers de l’esprit humain. Une actrice désabusée ne reculant devant rien pour atteindre son objectif. La réalisation d’un jeu vidéo top secret qui tourne au cauchemar. Un bourreau oublié surgissant du passé pour saccager des vies… Dans son oeuvre, Hans Christian Andersen propose la quête de la vraie princesse digne d’épouser le prince. Celle, ultrasensible, recouverte d’hématomes et souffrante après le test du petit pois dissimulé sous le matelas. Cette interprétation du conte pousse la torture à son paroxysme. »
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Enfin un conte interdit sans fantastique, depuis le temps que je n’en avais pas lu un comme ça !
Dès le début, pas de doute, on est sur un conte interdit pur et dur.
C’est un des contes interdits les plus trash que j’ai lu. Tout est basé sur le sexe dans ce livre, donc si le sujet vous dérange, autant passer votre chemin tout de suite, car attention, on n’est pas sur du “vanilla sex”… Torture, violence, snuff, auto-mutilation entre autres. On est quand même sur du lourd niveau perversion et tout au long du livre, il faudra avoir le cœur bien accroché.
L’histoire en elle-même n’est pas mise de côté, malgré tout l’aspect très gore du livre, elle est assez bien travaillée. On a deux histoires en parallèle tout au long du livre, et même si on sent un peu le truc arriver, j’ai trouvé le dénouement plutôt sympa !
Sur quelques aspects, on respecte pas mal le conte original. Et oui, j’ai travaillé mon sujet pour une fois !
On est sur deux personnes qui tombent amoureuses en essayant de s’échapper de leur quotidien. On retrouve l’aspect enfermement et torture (surtout torture!) même si tout est consentant…. Pour le couple d’amoureux en tout cas, parce que pour les autres…
On retrouve le petit-pois remplacé ici par la pointe d’un accessoire BDSM, mais là encore le conte original est respecté sur le fond, sur la forme forcément, on est sur quelque chose d’un tout petit peu plus sanglant…
Pour une fois, pas de petite fille aux allumettes ! Ou alors je suis passé à côté ! Dommage, je m’y étais habitué ! Mais je n’en tiens absolument pas rigueur !
Les personnages sont plutôt bien faits et je me suis fait prendre au jeu à sans arrêt me demander ce qui allait arriver à Raphaël au fil des chapitres et comment tout ça allait finir.
Michèle n’est également pas en reste. Souvent, on se pose la question de pourquoi de tels agissements pour découvrir la vérité plus tard dans l’histoire et pour le coup, je ne m’y attendais pas.
Pour les autres personnages… Ils ne restent pas en vie assez longtemps pour pouvoir en juger pour la plupart !
On dirait bien qu’on est sur un coup de cœur sur ce livre. Ce qui a tout fait basculer, c’est le fait de rester dans le réalisme jusqu’au bout. Si du fantastique avait été introduit à un moment donné, je n’aurais pas été aussi élogieux.
Du très violent, une bonne histoire, des personnages bien construits, tout est réuni pour avoir un excellent conte interdit. Donc si les livres très portés sur le sexe ne vous dérangent pas et surtout que, pour une fois, vous voulez un conte interdit sans fantastique, vous pouvez foncer sur celui-là.
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